C
e matin, le temps est chagrin par rapport aux précédents jours ensoleillés . Impossible d’aller à la plaine de jeux : les agrès sont mouillés. Nous chaussons nos bottes, enfilons nos manteaux et installons Victoria dans la poussette. Après le passage de la barrière chacun prend sa place autour du caddie. Quelques mètres sur la route puis nous bifurquons sur le chemin de terre empierré où les enfants peuvent courir librement. Odile ramasse un caillou pour le mettre dans son « seau aux trésors ». Adrien lui, préfère deux petites prunes encore vertes du début de l’allée. Les aigrettes de pissenlit sont tentantes, Adrien veut en souffler les délicates graines à parachute, malheureusement elles sont trempées et ne décollent pas.
Dans l’ancienne flaque d’eau évaporée, nous admirons les empreintes d’un cheval et, celles de Dora l’énorme chienne d’une voisine. Les traces de tracteurs et de vélos sont également bien visibles.
Nous sommes surpris au détour de la ruelle de voir les vaches dans le pré tout au bout. Et hop une petite course pour aller les examiner de plus près. Nous les observons brouter et s’abreuver ; il y en a même une qui tousse en buvant ! Odile et Alexandre sont impressionnés et pleurent un peu quand je m’éloigne pour retourner (c’est vrai qu’elles sont grandes). Oh! Victoria s’est endormie…
Sur le chemin du retour nous observons la kyrielle de jolies fleurs printanières le long des haies : véronique petit chêne, boutons d’or, angélique, aubépine, lierre terrestre, petite benoite, stellaire… Vanessa et ses trois chiens nous croisent et juste après, un gros 4×4 et sa remorque. Le véhicule s’arrête quelques mètres derrière nous. Nous suivons la descente de la remorque, du rouleau compresseur et du tracteur suivi de son scarificateur. Ensuite nous rentrons dans notre jardin…